Tout pour des vaches heureuses

Présentation du projet

Bonjour,

Bienvenue au GAEC DE LESPINAS

Nous sommes Bastien et Maxime Gardes, deux cousins installés sur l’exploitation familiale depuis janvier 2024. Nous avons respectivement 35 et 28 ans.

Notre exploitation se situe dans le Sud-ouest, sur le nord du Lot dans le Ségala et sur la commune de Saint-Cirgues à 20 minutes de Figeac et 50 minutes d’Aurillac.

Notre GAEC familial est maintenant constitué de 3 associés avec Gilles Gardes, le père de Maxime et Laura (compagne de Bastien) est salariée du GAEC.

Aujourd’hui, notre exploitation produit 1 000 000 de litres de lait sur 115 ha, dont 70 ha de prairies, 6 ha de méteil, 18 ha de maïs ensilage et 21 ha de céréales. Toutes les surfaces sont destinées à l’alimentation du troupeau.

L’élevage : une histoire familiale.

Le départ en retraite de Jean-Marc Gardes, père de Bastien a été l’occasion pour nous de nous installer et ainsi d’être la 6e génération d’éleveurs sur l’exploitation.

Historiquement, la ferme produisait du "veau sous la mère". En 1987, à l’installation de Jean-Marc et lors de la création du GAEC, la production laitière démarra, avec l’arrivée d’une trentaine de vaches laitières en étable entravée.

En 1990, les conditions de logements s’améliorèrent avec la construction d’une stabulation. Puis Gilles Gardes (frère de Jean-Marc et père de Maxime) s’installa en 1993, succédant à son père.

L’exploitation s’agrandit au fur et à mesure des arrêts autour de l’exploitation. En 2000, les génisses bénéficièrent d’un nouveau bâtiment et en 2014, la mise aux normes environnementales était aussi l’occasion de refaire la salle de traite et la laiterie.

Toute la famille s’implique dans l’évolution de notre cheptel et depuis 2015, nous sommes passionnés par les concours bovins.

Le bien-être des animaux fait partie des priorités de l’exploitation.

Nos animaux ont une alimentation équilibrée et de qualité toute l’année, impliquant des conditions de logement optimales, aussi bien dans le bâtiment que lorsque les vaches pâturent dans les champs.

Avec les beaux jours, les vaches sortent pour pâturer et nous veillons à avoir suffisamment d’espaces ombragés pour que les animaux s’abritent en période estivale.

En période d’intempérie, notre troupeau reste dans le bâtiment et nous avons privilégié l’aménagement d’une aire paillée pour le couchage.

Même si les conditions de vie de nos animaux sont aujourd’hui excellentes, la plupart des projets d’investissements pour les mois et années à venir concernent encore l’amélioration du bien-être des animaux (nouveau logement des vaches taries, amélioration des accès à l’eau et à l’alimentation dans le bâtiment des vaches laitières, nouvelle nurserie pour les petites génisses, amélioration de l’ambiance du bâtiment des laitières…).

Depuis plus de trente ans, nos parents ont travaillé sur la santé des sols (groupes de travail, réunions, formations…). Aujourd'hui, nous profitons pleinement de ces acquis tout en gardant une dynamique intégrant diverses actions locales (essais réalisés par la chambre d’agriculture, la coopérative d’approvisionnement, notre association de producteurs de lait…).

Après une récolte, pour éviter l’érosion, nous ne laissons pas de sol sans culture. Par exemple, lorsque nous ensilons le maïs, nous implantons une céréale qui sera enfouie dans le sol. Grâce à cette méthode, le maïs qui sera ressemé au printemps suivant, bénéficiera d'un engrais vert.

Après avoir moissonné une céréale, nous implantons une prairie. De manière à limiter le travail du sol, nous cherchons à augmenter la durée d’implantation des prairies temporaires.

L’équilibre social 

Que ce soit au travers des concours bovins, des visites sur l’exploitation pour le grand public, Danone, la chambre d’agriculture ou notre coopérative d’approvisionnement, la diversité des échanges et des interlocuteurs nous conforte sur l’importance du rôle de l’élevage et des agriculteurs.

L’élevage est une activité passionnante et chronophage. Nous n'arrivons pas tous à prendre des congés annuels ou à gérer les imprévus de main d’œuvre. Cependant, une des priorités du GAEC, (permettant de garder un équilibre durable), est l’amélioration perpétuelle des conditions de travail. Un défi intéressant pour les années à venir !

Nous essayons de nous projeter sur les défis qui nous attendent, en adhérant par exemple au programme environnemental « Les 2 Pieds sur Terre » de notre laiterie Danone.

Les leviers du dernier bilan carbone réalisé avec l’outil CAP2ER de l’IDELE nous permettent de passer d’une empreinte carbone de 0,91 kg eq  CO2 par litre de lait produit à 0,86 kg eq CO2. Ceci correspond à 5 % de réduction total sur la production de lait et de viande, soit 58 tonnes de carbone évitées par an.

A quoi va servir la collecte ?

La mise en place de notre plan d’action carbone s’accompagne d’un investissement qui s’élève à 43 146 € pour améliorer les conditions d’alimentation et d’abreuvement des vaches laitières :

- 40 445 € seront consacrés à la rénovation de l’aire d’alimentation et à l’abreuvement des vaches laitières dans la stabulation.

- 2 701 € pour l'amélioration de la qualité des semences de nos prairies.

Ces aménagements s’inscrivent aussi dans notre transition vers l’Agriculture Régénératrice attendue par notre laiterie Danone qui contribue à notre projet à hauteur de 7 500 €.

Je fais appel à votre soutien via ce financement participatif pour m'aider dans ce projet de transition. En fixant un palier à 1 000€, je pourrai améliorer les conditions d’alimentation de nos vaches laitières.

Je fixe enfin un deuxième palier à 2 000 € pour m'aider à améliorer la qualité des semences fourragères. 

Un grand merci à tous pour votre participation !

Si certains d’entre vous préfèrent contribuer par chèque, vous pouvez nous les envoyer à l’adresse suivante :

GAEC DE LESPINAS - Lespinas  - 46 210 SAINT CIRGUES