Un logement adapté

Présentation du projet

Nous sommes Lionel Granouillac et Denis Bousquet, associés au sein du GAEC DE LOUSTAL. Nous avons respectivement 45 ans et 59 ans.

Notre exploitation se situe dans le Sud-Ouest, au nord du Lot, dans le Ségala, sur la commune de Saint-Maurice-en-Quercy, à 20 minutes de Figeac et une heure d’Aurillac.

Aujourd’hui, 900 000 litres de lait sont produits sur la ferme à partir de 118 ha, dont 63 ha de prairies, 35 ha de maïs ensilage et 20 ha de céréales.

Nous faisons aussi des intercultures ; par exemple, sur 17 ha, nous semons un mélange constitué de ray-grass, de trèfle et de vesce. Sur 7 ha, nous faisons également du méteil.

Toutes les surfaces sont destinées à l’alimentation du troupeau.

Se regrouper pour avancer, tout en écrivant une nouvelle page de l’histoire familiale.

Historiquement, les exploitations de Denis Bousquet et de Lionel Granouillac, espacées d’environ 4 km, produisaient du lait séparément.

En 2009, notre GAEC s’est constitué lors de l’installation de Lionel. Cette association nous a notamment permis de moderniser l’outil de traite avec l’achat de 2 robots en 2014. Nous nous sommes alors spécialisés en production laitière.

C’est aussi le début d’une nouvelle histoire. Travailler ensemble nous a permis, d’une part, d’avoir une vie familiale et professionnelle structurée. D’autre part, cela nous a aidés à supporter les coups durs et à renforcer les liens entre nous.

 Le bien-être des animaux : une priorité

L’amélioration perpétuelle des conditions de vie de nos animaux fait partie de nos fondamentaux.

Par exemple, nous avons mis en place des matelas sur les logettes, amélioré l’ambiance dans la stabulation des vaches laitières, et créé des aires d’exercices pour les petits veaux.

Nous projetons, à court terme, d’installer une ventilation mécanique avec la pose d’un filet brise-vent dans le bâtiment des vaches en lactation. Cette ventilation animée s’adapte aux variations climatiques.

Refaire la table d’alimentation des vaches cet hiver va permettre de faciliter la distribution alimentaire et l’ingestion de la ration.

La construction d’un nouveau bâtiment pour le logement des génisses de renouvellement et également pour les vaches taries sera un grand pas vers l’amélioration du bien-être animal.

Assurer la protection et la vie des sols pour une meilleure santé des animaux.

Nous avons beaucoup de parcelles pentues et nous ne laissons jamais de sols nus. Nous faisons systématiquement des couverts végétaux, comme des intercultures de méteil ou de RGA, trèfle, vesce, après la récolte d’un maïs ou d’une céréale. Nous pouvons aussi semer une prairie temporaire après avoir ensilé le maïs.

Cela permet d’éviter le lessivage des sols, de limiter les apports d’engrais (apport d’azote dans le sol par les plantes…) et de faire un pas supplémentaire vers l’autonomie alimentaire.

Notre association de producteurs de lait a constitué trois GIEE, et nous nous impliquons particulièrement dans celui consacré à la conservation des sols, en participant à des formations, à des essais sur la réduction du labour, et en réalisant des analyses de sols avec des profils culturaux.

L’équilibre social :

Nous consacrons du temps en famille en nous libérant un week-end sur deux. Nous prenons aussi un mois de congés par an.

Nous avons également beaucoup d’occupations hors de l’exploitation. Denis, adjoint à la commune, s’implique dans les groupes de travail de l’Association des Producteurs de Lait et dans le club de foot local.

Lionel est secrétaire de la CUMA communale et profite aussi de son temps libre pour la chasse.

Nous essayons de nous projeter sur les défis à venir, et nous avons ainsi adhéré au programme environnemental « Les 2 Pieds sur Terre » de notre laiterie Danone.

Les leviers du dernier bilan carbone réalisé avec l’outil CAP2ER de l’IDELE nous permettront de faire évoluer notre empreinte carbone de 1,05 kg éq. O2/ litres de lait produit à 1,0 kg éq CO2/ litres de lait produit.
Ceci correspond à 5 % de réduction totale sur le lait et la viande, soit 53 tonnes de carbone évitées par an.

A quoi va servir la collecte ?

La mise en place de notre plan d’action carbone s’accompagne d’un investissement qui s’élève à 30 045 € pour améliorer les conditions d’alimentation des vaches laitières :

• 14 100 € seront consacrés à la rénovation de l’aire d’alimentation et des vaches laitières dans la stabulation.
• 3 945 € pour l’amélioration de la qualité des semences de nos prairies.

Ces aménagements s’inscrivent aussi dans notre transition vers l’Agriculture Régénératrice, attendue par notre laiterie Danone, qui contribue à notre projet à hauteur de 7 500 €.

Nous faisons appel à votre soutien via ce financement participatif pour nous aider dans ce projet de transition. En fixant un premier palier à 1 000 €, nous pourrons améliorer les conditions d’alimentation de nos vaches laitières.

Nous fixons enfin un deuxième palier à 2 000 € pour nous aider à améliorer la qualité des semences fourragères.

Un grand merci à tous pour votre participation !

Si certains d’entre vous préfèrent contribuer par chèques, vous pouvez nous les envoyer à l’adresse suivante :

GAEC DE LOUSTAL, 2308 Route d’Espeyroux,

 46 120 Saint-Maurice en Quercy