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Bienvenue dans notre p’tit coin de Paradis ! Le Paradis, c’est le nom de la ferme, et aussi du lieu-dit où elle se trouve, dans les Monts du Lyonnais, à l’Est du département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Je m’appelle Stéphane, je suis éleveur laitier installé depuis vingt ans sur la ferme.
J’élève près de 50 vaches laitières de race Prim’holstein, facilement reconnaissables à leur robe qui alterne entre le blanc et le noir. Qui dit 50 vaches, dit également un certain nombre de génisses pour assurer le renouvellement du troupeau. Regardez comme les plus jeunes peuvent être attendrissantes :
Pour nourrir le troupeau, le pâturage est privilégié, dès que le temps le permet. La ferme compte une trentaine d’hectares de prairies. Le maïs est cultivé sur la ferme, et est donné en aliment ensilé avec de l’herbe en libre-service : les vaches apprécient particulièrement ce fourrage riche en énergie :
On cultive un peu moins de 10 hectares de céréales : du blé essentiellement, et de l’orge pour compléter la ration. Pour assurer le confort des vaches et compléter l’alimentation des génisses, de la paille est achetée à l’extérieur, car il faut des volumes importants pour satisfaire tout le troupeau, voyez plutôt :
En complément, pour ajuster l’alimentation, les vaches ont accès à un Distributeur Automatique de Concentré (DAC) qui permet d’apporter une quantité d’aliments adaptée au besoin individuel de chacune des vaches.
Matins et soirs, tous les jours de l’année - pas de jour férié ni de dimanche ! - les vaches viennent à la traite. Les vaches produisent 400 000 litres de l’année, collectés par Danone qui le transforme en yaourts et crèmes desserts - les fameuses Danette – dans son usine de Saint-Just-Chaleyssin au sud de Lyon.
En parallèle, une activité touristique a été développée avec un peu d’accueil à la ferme. Un gîte labellisé « Gite de France » dans un ancien corps de ferme est ouvert à la location, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil.
Côté matériel pour améliorer le confort de travail et limiter le risque de TMS, l’objectif est d’installer de nouveaux équipements plus légers dans la salle de traite pour soulager l’effort. Cette installation devrait permettre de diviser par deux le poids des « griffes » qui sont branchées sur les quatre trayons de la mamelle de chaque vache ce qui garantira une absence de contamination croisée de mamelle à mamelle en cas de présence de bactéries. Ce nouveau matériel permet de traire séparément chacun des quatre quartiers de la mamelle, il paraît que la traite serait également plus rapide.
Côté matériel toujours, mais concernant la production de fourrages pour les vaches, l’idée est de s’équiper d’une nouvelle faucheuse de plus grande dimension pour améliorer le débit de chantier. Le travail ne manque pas sur la ferme, et les fenêtres météo propices à la récolte des fourrages au stade optimal sont parfois bien courtes. Cet équipement permettra de faciliter l’autonomie alimentaire sur la ferme.
Enfin côté consommation d’énergie, l’objectif est d’installer un récupérateur de chaleur au niveau du système de refroidissement du bac de stockage du lait. Aujourd'hui pour maintenir le lait entre 2°C et 4°C en attendant le passage du camion de collecte (tous les trois jours), le système de refroidissement tourne environ 3h par jour et dégage de la chaleur qui est ensuite perdue. Cette récupération de chaleur vise à réduire la consommation électrique. Ce dispositif serait complémentaire de l’installation photovoltaïque mise en place il y a quelques années : la surface de toiture d’une partie des bâtiments d’élevage est mise à profit pour produire de l’électricité.
Ces différents investissements bénéfiques pour le confort de travail de l’éleveur et pour le confort des vaches le seront également pour l’environnement, notamment avec l’amélioration de l’autonomie alimentaire et l’optimisation de la consommation d’énergie.
Un bilan carbone a été effectué sur la ferme et a permis d’identifier les différents leviers de réduction de l’empreinte carbone précédemment cités. L’engagement est de réduire d’au moins 5% l’empreinte carbone de la ferme d’ici cinq ans, pas mal, non ?
Via cette collecte, l’idée est de participer au financement de ces nouveaux équipements : s’ils participent à une démarche de réduction de l’empreinte carbone, c’est notre environnement à tous qui en bénéficiera, autant faire équipe ensemble !
Le coût total des investissements est de 25 000€ (récupérateur de chaleur, faucheuse, ‘griffes’ de traite).
Dans le cadre du programme "Les Deux Pieds sur Terre", la laiterie Danone participera à hauteur de 7 500€ si la collecte atteint 1 000€, on sollicite votre aide !
Le budget restant est bien sûr à la charge de la ferme.
Si vous souhaitez participer à la collecte par chèque ou espèce vous pouvez les adresser par voie postale à :
EARL du Paradis
1893, Chemin du Clair
42360 PANISSIERES
Un grand MERCI pour votre participation et pour le partage de notre projet !
Merci
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Du lait
Une bouteille de lait bien frais à venir récupérer à la ferme.
Une visite
Venez visiter la ferme et repartez avec du bon lait bien frais.
Atelier traite
Venez assister à la traite, découvrez la ferme et repartez avec votre litre de lait.
Parrainez une génisse
Envoyez moi votre idée de nom et je nomme une génisse selon votre envie !
Nous allons reduire notre empreinte carbone grace à un meilleur suivi des animaux avec des colliers connectés.
Plus de production laitière dans un bâtiment mieux isolé et plus lumineux, c'est moins de CO2 !